Créé à la fin des années 1970, où dans la chanson française une poignée d'artistes de variété trustaient alors tous les médias, le Printemps de Bourges a pour motivation la promotion de la scène indépendante.

L'idée est de réunir quelques dizaines d'artistes sur 5 jours ; la sélection est éclectique, avec de nombreux jeunes talents et quelques pointures.

La bonne formule est trouvée ; le festival continuera chaque année à grandir, en accueillant les nouveaux artistes, en s'ouvrant aux nouvelles tendances musicales...

Le Printemps de Bourges devient rapidement un événement artistique incontournable. Nombre d'artistes réputés y ont joué, ce qui offre un tremplin d'autant plus important aux nouveaux talents découverts.

Le public est au rendez-vous : après les 13000 billets vendus lors de la première édition, le festival connait un succès grandissant, dépassant régulièrement la barre des 100000 spectateurs.

C'est en 1985 que les Réseaux Printemps sont lancés.

Avec une présence régionale dans toute la France, ce sont des moyens importants qui sont offerts aux nouveaux artistes pour se faire connaître.

Après un appel à candidature, ce vendredi à la Rodia, les 4 formations musicales Franc-Comtoises retenues sont venues faire leurs preuves sur scène. A la clef, une place pour jouer au Printemps de Bourges 2012.

Les premiers à monter sur scène sont les Lédoniens de Tidalwav.




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Leur musique se situe entre le punk et le rock alternatif, dans la ligné des Foo Fighters et de The Hellacopters.

C'est ensuite le duo Primate qui monte sur scène.

Ils s'étaient déjà faits remarqués récemment lors du festival Electroclique.




Très l'aise avec le rythme et la langue française, leurs textes sont tantôt sérieux, tantôt décalés. Ils apportent au hip-hop une note d'humour et d'autodérision, ce qui assez rare dans le rap français.

Puis c'est autour de The Electrix, qui viennent de sortir un EP, de nous montrer ce qu'ils savent faire.



Les Bisontins nous délivrent un rock énergique et dansant, inspiré du post punk des 70's anglo-saxonne. Surprise, certains titres sont soupoudrés de quelques instrumentations électro.

Pih poh et ses huit musiciens terminent la soirée. En les voyant sur scène installer cuivres, batterie, guitare, orgue et percussions, tout le monde se demande ce que ça va donner... La encore c'est une belle surprise, car c'est du hip-hop groove et freestyle soigneusement distillé... et superbement mis en musique : rock, funk, blues, et quelques influences jazz et latines.

Le concert s'achève avec une reprise jubilatoire de Deep Purple !

Que dire pour conclure ? Que la sélection sera difficile pour l'équipe du Printemps de Bourges ! En tout cas la scène indépendante Franc-Comtoise se porte très bien et continue à produire des artistes dignes d'intérêt, qu'on se le dise !

Vous trouverez toutes les informations sur le Printemps de Bourges sur le site officiel : www.printemps-bourges.com et sur celui de l'association découvert autorisé : www.decouvertautorise.fr

Ci-dessous les photos et les vidéos du concert.